Ajouté à Mes favoris.

Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire
Logo Agri-Réseau
S'informerLe savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

S'informer

Le savoir et l'expertise du réseau agricole et agroalimentaire

Chargement en cours

Filtrer la recherche 
  • Sujet(s) :
  • Production(s) :
Format
Type de contenu
Date de début
Date de fin
Régions

Malherbologie, Avertissement No 1, 10 avril 2024

Première mention de chénopode blanc résistant au glyphosate au Québec.
 

PRÉSENCE DE CHÉNOPODE BLANC (Chenopodium album) RÉSISTANT AU GLYPHOSATE
 
De la résistance au glyphosate a été diagnostiquée chez une population de chénopode blanc provenant de la MRC de Pierre-De Saurel, en Montérégie. Au Québec, il s’agit de la première mention de résistance au glyphosate pour cette plante.

Le Centre de recherche sur les grains (CÉROM) inc. a détecté cette résistance à l’aide d’un test classique, c’est-à-dire par aspersion d’herbicide, en serre, en conditions contrôlées. Le laboratoire du chercheur Martin Laforest d’Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC) a validé ce résultat à deux reprises en utilisant la même méthodologie.

Il s’agit de la sixième mauvaise herbe résistante au glyphosate détectée au Québec depuis 2017, après la moutarde des oiseaux, l’amarante tuberculée, la petite herbe à poux, le kochia à balais et la vergerette du Canada.

Le chénopode blanc est l’une des mauvaises herbes les plus communes et répandues sur le territoire agricole québécois et la viabilité de ses semences dans les sols est de plus de 50 ans. La prévention et la biosécurité sont d’une importance capitale, car il est plus difficile d’enrayer des populations de chénopode blanc ayant développé de la résistance au glyphosate.

Nous vous invitons à consulter les différentes ressources disponibles dans Votre trousse sur la résistance des mauvaises herbes 2023 pour de plus amples informations sur la résistance des mauvaises herbes aux herbicides et comment la prévenir. Pour contrer le phénomène de la résistance, une stratégie de gestion intégrée des mauvaises herbes doit être appliquée chez toutes les entreprises, qu’elles soient aux prises avec la résistance ou non.

 
Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques.

 
Cet avertissement a été rédigé par l'Équipe de malherbologie du Laboratoire d’expertise et de diagnostic en phytoprotection (LEDP) du MAPAQ en collaboration avec Yvan Faucher, agr. (MAPAQ) et Martin Laforest, Ph. D. (AAC). Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter l’équipe de malherbologie ou le secrétariat du RAP. Édition : Marianne St-Laurent, agr., M. Sc. et Cindy Ouellet (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d'en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.


Organisation : Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ)
Auteur(s) : RAP - Malherbologie
Date de publication : 10 avril 2024

En cliquant sur « Accepter tous les cookies », vous acceptez le stockage de ces témoins de connexion sur votre appareil. Ceux-ci permettent au CRAAQ de générer des statistiques et d'améliorer votre expérience utilisateur. Vous pourrez les désactiver en tout temps dans votre fureteur Web.

Ceci est la version du site en développement. Pour la version en production, visitez ce lien.