Le sanglier est un proche parent du porc. En ce sens, plusieurs équipements conçus pour l’espèce porcine peuvent être adaptés pour l’élevage de sangliers. Le sanglier a toutefois un comportement très différent (il est notamment plus nerveux, plus agile et plus rapide) et passe une bonne partie de sa vie à l’extérieur. Pour être fonctionnelles et sécuritaires, les installations doivent tenir compte de ces particularités, car on ne peut manipuler le sanglier de la même façon que le porc. 

Globalement, un élevage de sangliers comporte des enclos pour les reproducteurs et des enclos pour les animaux en croissance, incluant des aires d’alimentation et d’abreuvement. Les laies doivent pouvoir mettre bas dans un endroit isolé du reste du troupeau. Il faut être en mesure de manipuler les sangliers de façon sécuritaire et prévoir un système, aussi simple soit-il, pour recevoir, trier et expédier des animaux. Ce document puise ses sources principalement dans les commentaires recueillis auprès d’éleveurs qui ont accepté de partager le fruit de leur expérience. La domestication du sanglier est beaucoup plus récente que celle du porc et l’élevage de sangliers est encore jeune au Québec. Par conséquent, bon nombre des méthodes d’élevage actuellement utilisées sont le résultat de plusieurs années d’essais et d’erreurs. Il est évident que les prochaines années verront apparaître plusieurs versions améliorées des concepts présentés dans ce document.


La visite d’élevages existants est une bonne façon de profiter de l’expérience d’autres éleveurs afin d’améliorer
ses propres installations, mais ce n’est pas toujours possible. Une autre avenue consiste à communiquer avec l’Association des producteurs de sangliers du Québec (APSQ) ou les réseaux Agriconseils pour trouver un conseiller. On trouve aussi beaucoup d’information dans le DVD produit par la Fédération des éleveurs de grands gibiers du Québec sur la manipulation du sanglier (FEGGQ, 2008).

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