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RAPPORT FINAL - Évaluation de l’efficacité des bandes florales à contrôler les populations du scarabée japonais dans la culture de la vigne.

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Le scarabée japonais (Popillia japonica) est un ravageur polyphage en augmentation dans la culture de la vigne au Québec. Les adultes, qui ont un mode de vie grégaire, consomment les feuilles, les fleurs et les fruits causant des dommages importants à la culture. Il est documenté que la présence de bandes florales de types plantes pièges offre un environnement plus alléchant pour les prédateurs phytophages. De plus, l’ingestion de fleurs des géraniums des jardins (Pelargonium x hortorum) permet de paralyser les scarabées japonais qui tombent au sol et meurent de déshydratation. D’autre part, la mouche parasitoïde Istocheta aldrichi, un insecte parasite du scarabée, est attirée par des plantes pour se nourrir. 
Afin de favoriser le contrôle biologique du scarabée japonais dans la culture de la vigne, des bandes florales ont été aménagées chez deux vignerons de Lanaudière pour évaluer leur efficacité à contrôler les populations de ce ravageur. Le projet visait à évaluer, sur une période de 3 ans, l’impact de l’utilisation des bandes florales : 1) de type « attractive » pour attirer les parasitoïdes, notamment la mouche I. aldrichi; 2) de type « piège » pour tenir les scarabées japonais à distance de la vigne. Après deux années de travaux, il n’est pas possible d’évaluer l’impact des aménagements floraux sur la pression du scarabée japonais et de son parasitoïde. Nos observations ont démontré que la bande florale n’a pas eu d’impact sur ces insectes puisque la pression était soit trop faible (pas de défoliation ni de dommage au niveau du fruit), soit trop élevée (défoliation complète menant à l’absence de fruit dans la vigne). De plus, il n’a pas été non plus possible d’y observer, ni de capturer le parasitoïde sur les sites d’essai, bien que celui-ci était bien présent (présence d’œufs et mortalité liée au parasitoïde I. aldrichi chez les scarabées japonais).
Il s’avère également que la gestion des mauvaises herbes est un défi de taille dans l’entretien des bandes florales aménagées en bordure de champ. De plus, les vivaces semées et/ou transplantées nécessitent une année de développement végétatif afin de profiter du potentiel de chaque espèce tandis que les plantes annuelles atteignent un développement suffisant au cours de la première année du projet.

Organisation : Carrefour industriel et expérimental de Lanaudière (CIEL)
Auteur(s) : Mélanie Normandeau Bonneau, biol. M.Sc. et Pierre Lafontaine, agr. Ph.D.
Date de publication : 01 avril 2022

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