Cette fiche technique présente les principaux outils de répression de la végétation concurrente et de protection contre la faune pour l’établissement des systèmes agroforestiers.  

Le paillis de plastique est couramment utilisé pour les plantations d’arbres en bande riveraine. Toutefois, il demeure généralement dans l’environnement puisqu’il est coûteux et ardu de l’enlever. Quels sont donc ses impacts à long terme sur la qualité du sol et sur sa faune?  

Cet article vulgarisé traite de l’importance d’utiliser un traitement de répression de la végétation concurrente pour établir des arbres (pin blanc, noyer noir et chêne à gros fruit) dans une bande riveraine. Les potentiels effets négatifs de ces traitements sont également discutés.

1. Observations sur les rendements et la qualité de quelques cultivars et sélections de noisetiers hybrides rustiques, Vincent Hamann-Benoit, professionnel de recherche, Université Laval 2. Sureau : comment obtenir le plein rendement (visioconférence), Patrick Byers, professionnel de recherche, The Missouri Elderberry Development Program, University of Missouri 3. Sept stratégies pour la culture bio des petits fruits et des noix, Laurie Brown, agronome, Coopérative de solidarité Cultur'Innov 4. Le carbone labile au coeur de la productivité des systèmes agricoles, Christine Landry, chercheure, Institut de recherche et de développement en agroenvironnement 5. Qu'est-ce qui limite la productivité dans vos champs? Francis Bernier-Blanchet, agronome, Coopérative de solidarité Cultur'Innov 6. Kiwi nordique : essais de culture en Chaudière-Appalaches, Denis Maltais, propriétaire, Le Verger de Tilly Lire la suite

Cet étude réalisée en Estrie traite, d'une part, de l'effet bénéfique des protecteurs anti-cervidés (manchons forestiers) sur la croissance et la survie du chêne rouge et du pin blanc plantés en sous-couvert de jeunes forêts issues de l'abandon de culture. D'autres part, les facteurs écologiques reliés à la croissance de 4 espèces (chêne rouge, pin blanc, caryer cordiforme, noyer noir) plantées en sous-bois et protégées du cerf, sont analysés.     Lire la suite

Depuis plusieurs années, les herbicides (phytocides) ont mauvaise presse en raison des impacts liés à leur utilisation intensive en agriculture. Dans ce contexte, plusieurs aménagistes se tournent vers des alternatives comme le paillis de plastique noir pour favoriser l’établissement des jeunes arbres plantés dans les systèmes agroforestiers riverains. Toutefois, le paillis de plastique est-il vraiment une meilleure alternative? Cette publication scientifique traite de l'effet de trois traitements de répression de la végétation herbacées (paillis de plastique noir, herbicide et traitement témoin) sur la croissance de trois espèces d'arbre (noyer noir, chêne à gros fruits et pin blanc) et sur la dynamique des nutriments dans le sol en bande riveraine agricole dans le sud du Québec.    Lire la suite

L’utilisation du paillis de plastique noir est souvent nécessaire pour implanter avec succès une bande riveraine d’arbres. Le paillis de plastique réprime les plantes concurrentes et réchauffe le sol, ce qui stimule la transformation de l’azote, contenue dans la matière organique, en nitrate (NO3). Or, ce ne sont pas toutes les espèces d’arbres qui possèdent la même capacité pour capter le nitrate, un nutriment facilement lessivable qui contribue à la dégradation des milieux aquatiques. Dans cette étude, 5 espèces (peuplier hybride, frêne rouge, chêne à gros fruits, chêne rouge et pin blanc) ont été plantées, avec et sans paillis, en bande riveraine au Québec. Des résultats surprenant sont présentés et mettent en perspective l'importance du choix de l'espèce d'arbre en bande riveraine agricole. Lire la suite