En raison de sa haute teneur en nutriments bénéfiques pour la santé, l’argousier est un fruit très intéressant d’un point de vue nutritionnel. Par exemple, les baies d'argousier sont très riches en vitamine C. Leur teneur en cette vitamine oscillant entre 150 et 490 mg/100 g de fruits frais, elles comptent parmi les fruits les plus concentrés en vitamine C. Sachant que les apports nutritionnels recommandés (ANR) en cette vitamine sont de 75 à 90 mg/jour, une portion de ½ tasse d’argousier frais apporte approximativement le double des besoins quotidiens. Certes, la teneur en vitamine C peut diminuer rapidement lorsque le fruit est cuit ou transformé, mais la teneur élevée du fruit frais devrait permettre d’en trouver dans les produits à base d’argousier. Une consommation adéquate de vitamine C est importante puisque cette dernière est un puissant composé antioxydant qui protège les cellules contre les dommages causés par les radicaux libres[1]. Outre son rôle dans les défenses antioxydantes, la vitamine C contribue également au maintien de l’intégrité de la peau, elle participe à la cicatrisation des plaies, aide aux fonctions immunitaires et facilite l’absorption du fer d’origine végétale. Les baies d’argousier contiennent également une quantité plus qu’intéressante de vitamine E, qui est également un composé antioxydant important pour la santé. En effet, ces baies renferment entre 160 à 216 mg de vitamine E/100 g de fruits frais. Cette teneur dépasse largement les ANR, qui sont de l’ordre de 15 mg/jour. Plus spécifiquement, cette vitamine possède des propriétés anti-inflammatoires, antiplaquettaires et vasodilatatrice. Ceci fait en sorte qu’elle joue un certain rôle cardioprotecteur. Un autre composé d’intérêt contenu dans l’argousier est la bêta-carotène, qui est un précurseur de la vitamine A. En plus de détenir des effets antioxydants, la bêta-carotène joue un rôle dans le bon fonctionnement du système immunitaire mais également des Lire la suite

Vousêtes-vous déjà demandé où les entreprises vont pour développer leurs recettes secrètes et tester de nouvelles technologies de transformation alimentaire? Les innovateurs canadiens se rendent au centre de recherche d'Agriculture et Agroalimentaire Canada à Saint-Hyacinthe, au Québec, pour développer et tester de nouveaux produits. Écoutez Sabine Ribéreau, directrice de l'usine pilote, et Deena Alari, directrice de la recherche et du développement chez Smuckers, discuter du programme industriel de Saint-Hyacinthe et de la façon dont il peut vous aider à mettre vos produits sur les tablettes des épiceries. (Les premiers seize pour cent est la série de balados d'Agriculture et Agroalimentaire Canada qui explore les idées les plus fraîches en alimentation et en agriculture. The podcast is also available in English: Cutting Edge) Lire la suite

Des millions de dollars que la CSST a déboursés au cours des 10 dernières années pour indemniser les victimes d’une maladie professionnelle, environ le tiers a été attribué à 88 cas d’asthme ayant des produits de boulangerie, des grains, des produits céréaliers et autres comme agent causal. Les chercheurs étudieront l’exposition de travailleurs du secteur des produits de boulangerie et de transformation d’épices et d’herbes aux poussières totales ainsi qu’aux fractions inhalables et respirables de ces poussières. Cela permettra d’acquérir une expertise dans l’évaluation des poussières inhalables et de documenter l’exposition à celles qui peuvent causer l’asthme professionnel chez les travailleurs du secteur alimentaire. Cette activité contribuera aussi à l’élaboration d’un outil d’évaluation des poussières inhalables pour soutenir la recherche dans ce domaine, ainsi que de jeter les bases d’études ultérieures sur les poussières ayant des effets irritants, que la réglementation québécoise considère comme étant des « poussières non classifiées autrement ». Lire la suite