La culture de la pomme nécessite annuellement l’application de pesticides contre plusieurs ennemis (insectes, acariens, maladies et mauvaises herbes). Plusieurs des produits utilisés ont toutefois un impact (sur la santé ou sur l’environnement) important et/ou un coût élevé. Certaines méthodes de dépistage, de surveillance et d’intervention éprouvées sont disponibles pour réduire ces risques et sont utilisées à des degrés variables par les entreprises. Une plus grande adoption de ces nouvelles approches permettrait de réduire l’empreinte environnementale de la production pomicole québécoise. Ce projet a débuté au mois d’avril 2018 au sein de cinq vergers situés dans différentes régions du Québec, s: Montérégie (Est & Ouest), Estrie, Laurentides et Chaudière-Appalaches. Pour chacun des sites, une section du verger a été gérée selon les pratiques habituelles du producteur (parcelle sous régie conventionnelle), tandis qu’une autre section a été gérée selon un programme incluant un ensemble de pratiques à moindres risques ( parcelle sous régie à moindres risques). Les pratiques dites à moindres risques ont été discutées, adaptées et incluses à la régie en fonction de l’historique et du registre antérieur de traitements propre à chaque site. Un total de 23 pratiques à moindres risques ont été proposées sur l’ensemble des sites. Des pratiques telles que la confusion sexuelle contre le carpocapse de la pomme, l’introduction d’acariens prédateurs contre les tétranyques, la pulvérisation à distribution d’air optimisée (AirCheck), le désherbage mécanique, la lutte attracticide contre la mouche de la pomme et l’exclusion par filets anti-insecte (dans une zone distincte) ont ainsi été utilisées de 2018 à 2022. Avec l’appui des entreprises participantes, les données ont été colligées par un club-conseil responsable pour chaque site, avec la collaboration du conseiller MAPAQ de la région concernée.   Lire la suite

Cette fiche technique explique comment fabriquer la perche pour installer les diffuseurs à phéromone et la pôle pour installer les pièges delta pour la confusion sexuelle contre le carpocapse de la pomme

Ce rapport contient les résultats des essais de cultivars et porte-greffes de pommiers dans les parcelles du RECUPOM en 2022.

L’utilisation en vergers de pièges automatisés peut permettre d’augmenter la précision de surveillance et de cibler de façon plus adéquate les traitements requis pour lutter contre les ravageurs du pommier, tout en permettant de réduire le nombre de visites au verger et de surveiller de grands territoires. Dans le cadre du présent projet, trois systèmes de dépistage (automatisé, semi-automatisé et classique) ont été comparés en 2018, 2019 et 2020. Lire la suite

Ce portrait permet d'en savoir plus sur les caractéristiques de l'amélanchier, de l'argousier, du bleuetier en corymbe, du camerisier (ou chèvrefeuille comestible), du cassissier, du cerisier et du mûrier, ainsi que sur leur production, la mise en marché de leur fruits, les initiatives québécoises de recherche et de développement pour chacune de ces cultures, les personnes-ressources et les outils de référence. Consultez également la suite de cette publication: Portrait des cultures fruitières indigènes et en émergence au Québec - Tome II Lire la suite

Bien qu'il existe des pratiques exemplaires pour réduire au minimum les répercussions environnementales de l'utilisation des pesticides, ceux-ci sont encore souvent détectés dans les milieux humides, les rivières, les lacs et les eaux souterraines. L'aire de manutention des pesticides peut représenter une source importante de résidus de pesticides. Le traitement, au moyen d'un bio-épurateur, de l'eau contaminée par le nettoyage du matériel de pulvérisation (l'eau de rinçage) peut réduire cette source de contamination dans une proportion qui peut atteindre 70 %. (Article paru dans Primeurs maraîchères, mai 2019)   Lire la suite

Conférence prononcée par Evelyne Barriault lors de la journée pomicole  des journées horticoles et grandes cultures 2018 tenue à Saint-Rémi le 6 décembre 2018.