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07 juin 2022
Diverses taches foliaires dans les arbustes. État de la situation dans les productions de thuya. Autres observations : brûlure bactérienne des rosacées, tache noire du rosier, blanc. DIVERSES TACHES FOLIAIRES DANS LES ARBUSTES Phyllosticta sp. affectant Cotoneaster acutifolia Photo : IQDHO Nos collaborateurs
ont observé des taches sur le feuillage de différents arbustes cultivés en contenants. Ces taches sont généralement causées par les champignons des genres Phyllosticta, Cercospora et/ou Septoria, mais d’autres microorganismes provoquent des taches foliaires, notamment des bactéries. Ce type de symptômes semble plus présent qu’à l’habitude. Symptômes de Septoria sur une feuille d'Echinacea sp. Photo : IQDHO La tache septorienne a été dépistée sur du cornouiller (Cornus sp.), de la spirée (Spiraea sp.) et des groseilliers (Ribes sp.) dans les régions de Lanaudière, de l’Estrie et de l’Outaouais. Les taches sont plus ou moins circulaires, entourées d’un halo sombre et parfois d’un pourtour jaune. Des sporulations noires apparaissent ensuite au centre des taches. Cercospora sp. affectant Sambucus sp. Photo : IQDHO Les arbustes non fertilisés, en état de carence, sont particulièrement sensibles aux maladies fongiques foliaires. Il est primordial de fournir suffisamment d’engrais aux plants pour qu’ils résistent aux pathogènes. Des fongicides peuvent être appliqués en début de saison pour éviter la propagation de la maladie. Choisir des produits homologués à faible risque sur la santé et l’environnement. Taches folaires bactériennes sur un magnolia Photo : IQDHO D’autre part, des taches rappelant la maladie bactérienne causée par Xanthomonas sp. ont été observées dans la pivoine (Paeonia sp.) et le magnolia notamment en Montérégie, en Estrie et en Outaouais. Il est important de bien identifier la cause de la maladie pour appliquer les bonnes solutions, par exemple un bactéricide homologué. ÉTAT DE LA SITUATION
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16 juin 2021
Mineuses du thuya. Tétranyque de l’épinette : suivi de la situation. MINEUSES DU THUYA (ARGYRESTHIA SPP. – DIFFÉRENTES ESPÈCES) Des adultes de mineuses du thuya (papillons) ont été dépistés en grand nombre dans des cédrières du Centre-du-Québec et de la Mauricie. Ces papillons de nuit sont de
couleur crème avec des taches noires, brunes ou beiges. Ils mesurent de 1 à 5 mm. On les reconnaît à leur vol malhabile; ils se déplacent de haut en bas, comme une vague. Ces adultes pondent sur les feuilles de thuya; les larves qui vont en éclore y creuseront des galeries. Les ramilles jaunissent et peuvent tomber. La majorité des infestations ne causent pas de dommages importants, mais des infestations répétées peuvent faire dépérir un arbre. Si la population est très élevée, un traitement avec un insecticide de contact pourrait être justifié. Le stade adulte de l'insecte, présent de la fin de juin jusqu’au début de juillet, est le plus vulnérable. En effet, plus tard, les larves seront protégées à l’intérieur de leurs galeries. Les pesticides nuiront toutefois aux prédateurs naturels d'autres ravageurs, comme ceux du tétranyque de l’épinette. Dommage de la mineuse du thuya Photo : IQDHO Fiche technique : Mineuses du thuya Insecticides homologués TÉTRANYQUE DE L’ÉPINETTE : SUIVI DE LA SITUATION Tétranyque de l'épinette Photo : IQDHO La semaine dernière, une alerte a été émise par le RAP – Pépinières ornementales, concernant des dommages importants liés aux fortes populations de tétranyques de l’épinette (Oligonychus ununguis) sur le thuya. Nos collaborateurs nous ont rapporté que des dommages sévères sont aussi présents dans des pépinières de la région de Lanaudière, en plus de celles de la Montérégie, mentionnées précédemment. Davantage d’espèces végétales sont affectées : en plus du thuya (Thuja occidentalis), on nous rapporte que des mélèzes (Larix spp.) et des épinettes (Picea spp.) seraient aussi infestés
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13 avril 2021
Un projet du Réseau d’avertissements phytosanitaires - Pépinières ornementales, a été réalisé en 2019 et a consisté à évaluer des méthodes de dépistage de la punaise terne dans les cèdres ornementaux en champ. En plus de la punaise terne, deux autres espèces de punaises ont été observées, soit la punaise Dichrooscytus repletus
et la punaise Dichrooscytus elegans. Suite à ce constat, un second projet a été mené pour caractériser le complexe des trois punaises (Lygus lineolaris, Dichrooscytus elegans et Dichrooscytus repletus) et comprendre son effet sur les dommages occasionnés aux cèdres ornementaux en champ (Thuja occidentalis). Une revue de littérature sur les trois espèces de punaises a aussi été faire dans le cadre de ce projet. Projet aussi réalisé dans le cadre des activités du RAP – Pépinières ornementales.
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20 mars 2020
Dans les cultures ornementales, la punaise terne cause des dommages à plusieurs conifères, dont les cèdres ornementaux. Les piqûres d’alimentation de la punaise terne occasionnent des déformations aux arbres au point où il n’est plus possible de les vendre. À ce jour, les populations de punaises ternes dans les cèdres
ornementaux n’ont pas ou peu été étudiées. Ce projet financé par le Réseau d'avertissements phytosanitaires (RAP) avait pour objectif principal de développer une méthode de dépistage de la punaise terne dans les cèdres ornementaux. Les objectifs spécifiques étaient: 1. Comparer deux techniques de dépistage, soit le battage et les pièges collants 2. Déterminer la couleur des pièges collants permettant d’attraper le plus grand nombre de punaises 3. Déterminer si la hauteur des pièges collants a une influence sur leur efficacité.
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03 octobre 2011
Mémoire en biologie végétale présenté à l'Université Laval - Les infestations de la cécidomyie du sapin ( Paradiplosis tumifex ), un ravageur important du sapin baumier ( Abies balsamea ), surviennent périodiquement et ont été observées
dans les plantations du sud du Québec de 2000 à 2002. Divers ennemis naturels causent probablement les fluctuations cycliques d’abondance, tels que la cécidomyie inquiline des galles ( Dasineura balsamicola ) et diverses espèces de parasitoïdes. Cette étude réalisée en Estrie, visait à documenter leurs interactions, afin d’évaluer leur rôle dans l’effondrement des populations de P. tumifex survenu en 2003 . Cinq espèces de parasitoïdes associés à P. tumifex ont été identifiées.
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13 avril 2010
L'étiquette précise que l'insecticide systémique Orthene 75% en poudre soluble peut être injecté dans les arbres à feuilles caduques et conifères ornementaux se trouvant aux endroits suivants : zones résidentielles, terres agricoles, fermes, centres d’affaires
et de bureaux, centres commerciaux, complexes résidentiels multifamiliaux, terrains de golf, aéroports, cimetières, parcs, ravins, terrains de jeux et terrains de sport, afin de supprimer les insectes suceurs de sève (comme les cochenilles, les pucerons, les psylles et les punaises), et les insectes mangeurs de feuilles (comme les chenilles, les tenthrèdes et les chrysomèles), ainsi que les acariens. Un seul traitement par période de 24 mois.
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05 janvier 2007
Depuis plusieurs années, les producteurs de cèdres du Québec remarquent des dégâts (blessures en forme d'anneau) sur les jeunes tiges de l'année situées dans le tiers supérieur de l'arbre. Nous avons cru longtemps que le scolyte du thuya de l'est était responsable
de ces dommages. Le vrai responsable serait en fait le charançon de la racine du fraisier.
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